Le collectif Pour Que Vivent Nos Langues souhaite réagir suite à la décision du procureur de la République de Lorient demandant aux parents le retrait du ñ du prénom de leur enfant Fañch.
Le collectif apporte son soutien à la famille du petit Fañch et au maire de Lorient qui affirme ce choix.
Dans les précisions, il est indiqué ”dans sa décision, le Conseil Constitutionnel rappelle, au visa de l’article 2 de la Constitution française, que l’usage du français s’impose aux personnes morales de droit public et aux personnes de droit privé dans l’exercice d’une mission de service public.”
PQVNL avait déjà communiqué en mars 2023 suite à des censures par des tribunaux administratifs de l’usage des langues régionales dans les assemblées élues en Corse et en Catalogne nord.
Il s’agit là d’une nouvelle illustration du danger que fait courir aux langues régionales l’article 2 de la Constitution “La langue de la République est le français”, alors même que cette Constitution affirme dans son article 75-1 que “les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France”.
Le collectif se mobilisera dans les prochaines semaines pour faire avancer l’idée d’une nécessaire modification constitutionnelle et demandera notamment aux élu.e.s d’inscrire ce chantier dans leurs priorités.